LA CENTRAFRIQUE – TOURISME

Un vol en Centrafrique ou République centrafricaine, c’est goûter la saveur de l’Afrique des origines, riche d’une grande diversité humaine et naturelle. Dans la profondeur de ses forêts humides ou sur les bords de ses innombrables cours d’eau, la République centrafricaine est une terre d’aventure ; on plonge ici au cœur de l’Afrique d’origine où d’immenses cascades arrosent une végétation exubérante, où les animaux sauvages foulent un sol qui regorge d’or et de diamants, où les pygmées vous emmènent chasser au filet… Peuple fier et pétri de traditions, les Centrafricains, une fois mis en confiance, vous ouvrent leurs portes.

Art en Centrafrique

L’artisanat africain (sculpture, peinture, bijoux) représente la part la plus importante de la culture centrafricaine. Les sujets traités sont souvent des scènes locales typiques. A noter que l’acquisition d’objets artisanaux, notamment en bois précieux comme l’ébène, peuvent entraîner le paiement d’une taxe à l’exportation. On peut également admirer les œuvres d’artistes papillonnistes, autrement dit des spécialistes du collage en aile de papillon.

Que visiter en Centrafrique ?

Après avoir visité Bangui qui compte d’importants monuments historiques, il faut se rendre aux impressionnantes chutes de Boali où le fleuve M’Bari se déverse sur près de 50 m de hauteur. Le lac situé en contrebas pullule de crocodiles. En suivant la route de Damara qui commence au nord de Bangui, on traverse un paysage varié, composé de cultures et de palmeraies. Il faut aussi aller jusqu’à Bouar, en Haute Sangha où, dans un décor de jungle, sont érigés… des menhirs. Après Bouar, la piste de Niem mène au massif du Yadé et au mont Ngaoui, point culminant du pays. Enfin une excursion dans l’immense parc de Manovo-Gounda St Floris, est incontournable de tout séjour en Centrafrique.

Spécialités gastronomiques en Centrafrique

En Centrafrique, l’aventure peut se vivre aussi dans l’assiette. Certains restaurants proposent en effet sur leur carte : viande de python, crocodiles, singes et des chenilles. Les petites se dégustent en sauce à la saison des pluies ; les grosses, blanches et boudinées sont même appelées « le caviar centrafricain » par certains locaux.

Plus classique, le manioc constitue 90% de l’alimentation des Centrafricains. Côté viande, bœuf et cabri sont plus prisés. Dans un pays largement arrosé, le poisson est aussi incontournable. Le « capitaine », très recherché pour sa chair blanche et tendre presque sans arêtes, est cuisiné de diverses manières : fumé, en carpaccio ou grillé.